MINI-MISSION A L'ETRANGER
Costa%20Rica, Decembre%202016
Le Costa Rica en 2016

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G comme gastronomie
Le terme de gastronomie n’est peut-être pas le plus approprié pour qualifier les repas qui ont ponctué notre séjour, même s’il y a eu quelques heureuses exceptions. Rien à dire sur les petits-déjeuners de nos hôtels, généralement bons, où le Gallo pinto (litt. « coq peint »), mélange de riz, haricots noirs, herbes et épices, que l’on sert traditionnellement avec des bananes plantain et du fromage, a connu un certain succès.

Les restaurants où nous nous sommes arrêtés, qu’ils soient choisis par nous, ou prévus par notre le programme, nous ont presque toujours proposé l’incontournable Casado : une assiette composée de riz, haricots noirs, crudités (carottes, oignons, courgettes, choux, concombres), complétée par une viande ou un poisson. Nous avions le choix entre pollo (poulet), lomo (bœuf) ou pescado (poisson), et pour ce dernier, parfois, entre le tilapia, le plus fréquent, et la corvina, (le maigre, ou la corbine). Le tilapia est un poisson très répandu, dans le monde entier. C’est le plus souvent un poisson d’élevage, apprécié pour la densité de sa chair et parce qu’il ne contient que peu d’arrêtes. En outre, il a ses lettres de noblesse puisqu’il semblerait que lorsque Jésus-Christ a multiplié les poissons pour nourrir les fidèles nombreux qui venaient l’écouter, c’étaient déjà des tilapias. On dit aussi que Pierre aurait vécu de la vente des tilapias qu’il pêchait dans le lac de Tibériade. Cela leur confère évidemment une aura particulière.

Quelques heureuses exceptions à ces menus répétitifs, comme des crevettes pannées et une délicieuse corvina aux mangues, mangées à Manuel Antonio, le dernier soir de notre séjour. Les desserts ne sont pas le point fort de la cuisine costaricienne, et on ne peut que regretter que dans un pays dont la production de fruits est si riche et si variée, ils ne figurent dans les repas que sous forme de fruits mixés, smoothies ou jus divers, de qualité inégale, selon la quantité d’eau et de sucre qui y sont ajoutés, mais généralement très bons.

Enfin le Costa Rica est célèbre dans le monde entier pour son café, mais celui des restaurants où nous nous sommes arrêtés est plus proche de celui des motels américains que de l’espresso italien. L’explication tient sans doute au fait que les meilleurs cafés sont réservés à l’exportation, mais aussi, très certainement, au mode de préparation du café local, et à l’usage de la chaussette/filtre, pittoresque, certes, pour le plus grand bonheur des photographes, mais qui a du mal à rivaliser avec un bon percolateur.
Chantal Moiroud (amie 2003)