Parmi l’ensemble des pays de l’Amérique Latine, le Costa Rica n’a pas une histoire particulièrement riche. En 1502, Christophe Colomb débarque à Puerto Limon. Impressionné par la richesse de ces terres, il va baptiser ce territoire de Côte Riche. Les autochtones y vivaient en tribus de façon assez isolée des cités impériales de la Méso-Amérique et des Andes.

La colonisation se consacre essentiellement à l’agriculture. Très peu d’or est trouvé. Le pays dépend d’une capitainerie basée au Guatemala, donc loin et ayant peu d’influence. Au XIXème siècle, la culture du café et de la banane est introduite et enrichit le pays. En 1821, l’indépendance est déclarée. Après avoir fait partie de l’empire mexicain, le pays rejoint les Provinces Unies d’Amérique Centrale. San José devient la capitale en 1824 et Juan Mora Fernandez est le 1er président de la République. L’esclavage est aboli. En 1873, la ligne de chemin de fer reliant San José à la mer des Caraïbes est construite pour en favoriser les exportations.

Les gouvernements sont ensuite élus démocratiquement (à part une courte guerre – 1 000 morts en 1948).
Les femmes acquièrent le droit de vote en 1941.
En 1943, le Code du Travail est édité.
En 1949, le Président abolit l’armée.
En 1987, le président Oscar Arias Sanchez œuvre pour le rétablissement de la paix en Amérique Centrale (Conflits au Nicaragua, au Honduras, au Guatemala et au Salvador). Il reçoit le prix Nobel de la Paix.