Le but est de créer de l’énergie grâce à la réaction de photosynthèse. Le processus est connu. Mais encore faut-il travailler avec les algues ayant les bonnes caractéristiques. Ce travail de sélection a été fait patiemment pour le maïs et le blé depuis des dizaines et des dizaines de génération. Il a fallu plusieurs siècles pour arriver à ce résultat, avec des rendements qui ont augmenté de 1% par an.
Il faut faire la même chose pour les algues, sachant que pour en faire une solution viable, nous ne pouvons pas attendre plusieurs siècles. Le coût de production est encore trop élevé, d’un facteur 100. Il y a encore du travail, mais visiblement, des progrès sont réalisés. Pour accélérer le processus, les chercheurs cherchent à repérer les mutants via l’analyse des lipides.
Bruno Auger (MP1999) et Guy Berman (MP1973)