MINI-MISSION/VISITE EN FRANCE
Valenciennes, Décembre 2015
Pôle ferroviaire: Alstom, CEF, ERA, I-Trans, Railenium, IFSTTAR

Programme, participants et contexte Usine Alstom de Petite-Forêt Centre d'essai ferroviaire (CEF) Pôle de compétitivité I-Trans Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux (IFSTTAR) Institut de Recherche Technologique (IRT) Railenium Agence ferroviaire européenne (ERA)



photo n°1 - 2015decembre_4 photo n°2 - 2015decembre_4 photo n°3 - 2015decembre_4 Photos André Chauvin   (pour agrandir une photo cliquer dessus)


Pôle de compétitivité I-Trans
Le pôle I-Trans sur les transports ferroviaires est ancré dans la région Nord-Pas de Calais-Picardie (devenue récemment « Hauts de France »). Cette région a une tradition très ancienne de construction ferroviaire. La première locomotive sortie des ateliers de Fives-Cail près de Lille en 1852 fut l’une des premières mises en service en France.

En 2005, lors de l’appel de l’Etat à créer des pôles de compétitivité, le Nord-Pas de Calais était bien placé pour présenter un dossier dans le domaine des industries ferroviaire et automobile. L’industrie ferroviaire y comptait alors 10 000 emplois et l’industrie automobile 40 000. Toutefois ces deux industries sont très différentes, en termes de technologies, de fabrication, de pas de chaîne, etc., et les acteurs ne sont pas les mêmes. Surtout, la partie recherche-conception-ingénierie-innovation est beaucoup plus représentée dans les établissements ferroviaires qu’automobiles, où les centres de recherche sont situés en dehors de la région, comme à Guyancourt ou Villacoublay en région parisienne, ou à l’étranger.

En 2005, le pôle de compétitivité I-Trans est labellisé et déclaré à vocation mondiale, pour aider l’industrie à se maintenir dans la compétition au niveau international grâce à l’innovation. Contrairement aux instituts de recherche technologique comme l’IRT Railenium présenté plus loin et créé après I-Trans, un pôle de compétitivité n’a pas vocation à faire de la recherche-innovation, mais à rassembler trois grandes catégories d’acteurs : • des industriels ayant des besoins d’innovation, des projets et propositions, • des laboratoires du monde académique au sens large, écoles d’Ingénieurs, universités, etc., • des institutionnels, qui apportent en particulier des moyens financiers.

Le pôle de compétitivité labellise des projets montés entre ces trois catégories d’acteurs. Une fois le projet labellisé, il est soumis aux guichets financiers comme le Fond unique d’investissement (FUI). En cas de succès, il est ensuite réalisé par les acteurs fédérés par le pôle. Ainsi par exemple, un projet a visé à alléger le système de freinage des wagons de marchandises.

Le pôle soutient aussi des projets structurants qui ont vocation à s’inscrire dans la durée. Par exemple, l’IRT Railenium a été conçu en partie avec le pôle I-Trans, et en Picardie une société d’exploitation s’est montée pour réaliser les essais de validation des pantographes et caténaires. 16 projets structurants représentent un investissement total d’environ 500 M€. Le pôle labellise également des formations de niveau Bac+5, en école d’ingénieur ou université.

Au cœur de l'Europe, I-Trans catalyse des projets d'innovation qui associent entreprises et organismes de recherche, dans les domaines de l'automobile, du ferroviaire et de la mutimodalité fret et voyageurs. Ce pôle de compétitivité mondial reconnu parmi les plus performants de France est devenu le pôle référent pour le ferroviaire au niveau national, avec 224 projets labellisés, 126 projets d’innovation et 82 projets de recherche, dont 117 ont été financés pour un montant total de 450 M€, et 16 projets structurants pour un budget global de plus de 650 M€.

Le pôle I-Trans a une équipe de 12 permanents.

Pour en savoir plus :
http://i-trans.org/
Guy Joignaux, membre du bureau d'I-Trans, propos rapportés par Thierry Courtiol (MP1983) et Bernard Jacob (MP1979)